Je me dois ici de remercier tous ces expatriés, de toutes nationalités, qui ont créé une activité de plongée (club, hôtels ou bateaux de croisière) au bout du monde, et qui m’ont ainsi permis d’assouvir ma passion de plonger-accessoirement celle de beaucoup d’autres.
Remerciements aussi à tous les guides, locaux ou non, qui connaissent si bien leur domaine et qui m’ont fait découvrir leurs trésors (bon, j’aime bien trouver tout seul, mais je ne suis pas sensé savoir que la gorgone à trente six mètres de Red Sand Beach, sur Pulau Pura, est colonisée par trois ou quatre hippocampes nains. Quoique ce soit un bien mauvais exemple, et un souvenir cuisant et déstabilisant, car j’y ai coulé un caisson…).
Remerciements aussi à tous mes compagnons de plongée, à mes binômes anciens, à mon binôme actuel bien sûr, qui m’a aussi dépanné avec quelques photos, aux équipages et aux marins des annexes de plongée (enfin à presque tous, certains ne m’ayant pas laissé un souvenir impérissable), et en règle générale à tous ceux qui ont eu à me supporter !
Je me dois aussi de remercier BMPP, source inépuisable de renseignements sur la plongée dans le monde entier, pour avoir publié tous les avis relatifs à mes voyages.
Puisque je parle de binômes, je ne résisterai pas à vous livrer un extrait de mon abécédaire personnel de la plongée :
»Binôme : élément essentiel d’une plongée réussie ; garde le contact avec le reste de la palanquée, que de fort multiples raisons peuvent faire perdre de vue ; cherche et trouve des sujets à photographier ; garde un œil sur les attroupements des autres plongeurs, qui viennent de faire une belle découverte et ne veulent surtout pas que ça se sache ; au besoin, titille adroitement le bestiau pour qu’il présente un profil plus esthétique ; garde toujours un œil sur son ordi ; consomme un minimum pour pouvoir à tout moment suppléer aux besoins de son binôme, qui lui consomme un max en s’épuisant à chercher ses proies ; dévoué corps et âme à son binôme ; a pour seul but de lui permettre de faire les plus belles photos possibles. Il va sans dire qu’il n’est pas photographe lui-même ».
En me relisant, j’ai l’impression d’un monde révolu. L’évolution de la technique du numérique vers une toujours plus grande performance, associée à des prix toujours plus attractifs, a quasiment éteint cette branche de l’humanité plongeuse. Il fait donc de la photo le binôme, hélas !, il traîne loin derrière quand je caracole en tête à suivre le guide, chasse en meute avec d’autres que moi, trouve plein de choses que je n’ai pas vues, ne me les signale jamais sous le fallacieux prétexte que je suis trop loin ; et souventes fois fait de bien meilleures photos que moi ! Il faut dire qu’il a été à bonne école, le bougre ! On se console comme on peut…